Courbet

Pas de suspence, il s'agit de Gustave.

J'ai enfin pu visiter aujourd'hui cette exposition temporaire. Je dis enfin car j'ai dû m'y prendre plusieurs fois avant de pouvoir la voir. Avec tout le tapage médiatique dont elle a bénéficié, l'organisation mise en place est en-dessous de tout, le nombre d'audiophone est insuffisant. A quoi bon organiser une expo d'une telle ampleur si derrière les moyens ne suivent pas ? Je ne remets pas en cause les employés du musée qui subissent aussi cette situation.
Aucun guichet spécial n'est prévu pour les réservations de visites guidées. Quand vous avez réussi à réserver, le jour dit de la visite guidée trouvait l'endroit du point de rendez-vous (aucune indication écrite, pas d'aménagement spécial) relève d'un certain talent de jeu de piste.  La visite guidée ne débute pas à l'heure puisque d'une part le guide arrive en retard et d'autre part au moment du contrôle des billets, il y eut un couac. L'agent de sécurité et le guide n'avaient pas les mêmes informations quand au dispositif de contrôle. Une fois résolu ce petit problème, en avant pour l'exposition ou pour l'entrée dans l'arène : un monde fou, plusieurs visites guidées tournent en même temps plus un groupe d'enfants. Après une visite marathon où pour entendre les explications du guide demandaient beaucoup d'effort à cause du bruit environnant, j'ai terminé la visite sur les rotules excédée par le bruit, le manque de civisme des gens.

Vraiment dommage car l'exposition Courbet est intéressante. La lecture, le décryptage des tableaux ont éclairé l'oeuvre de cet artiste sous différents angles ce qui a été évidemment un plus.

Loin d'être un peintre classique, Courbet insuffle une dimension comtemporaine dans son art. Les baigneuses, l'Hallali, la vague, l'origine du monde illustrent bien cet apport-là.

L'expositon se termine sur une phrase de Courbet lui-même :
Quand je serai mort, il faudra dire de moi : celui-là n'a jamais appartenu à aucune école, à aucun église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime si ce n'est le régime de la liberté. (Lettre de Gustave Courbet à Maurice Richard, ministre des arts 23 juin 1870)

L'exposition se termine le 28 septembre. Pas de prolongation.